J'achète...Mais uniquement si j'obtiens mon crédit
Les candidats-acquéreurs d'un immeuble hésitent souvent à signer un compromis de vente parce que, si l'organisme financier de leur choix leur refuse le prêt, ils risquent de perdre leur acompte.
La procédure habituelle d'une acquisition immobilière commence par la signature d'un compromis de vente, avec le paiement d'un acompte. A ce moment, la vente est définitive et tant le vendeur que l'acquéreur ne peuvent plus se désister. L'acte notarié, au cours duquel aura lieu le paiement du solde du prix, suivra dans un délai qui est généralement fixé à quatre mois au maximum. L'acquéreur disposera donc de ce délai pour obtenir son prêt hypothécaire.
Si l'institution financière refuse le prêt sollicité, l'acquéreur ne pourra plus se désister, et il risque de perdre l'acompte qu'il aura versé. Cette situation n'est intéressante ni pour l'acquéreur qui perdra une somme importante, ni pour le vendeur qui devra obtenir l'annulation de la vente, et qui aura perdu un temps précieux, et beaucoup d'autres amateurs potentiels.
L'acquéreur diligent prendra donc d'abord contact avec l'organisme financier de son choix avant de signer un compromis de vente. Mais, traditionnellement, ces organismes refusent d'ouvrir un dossier tant que le compromis ne leur a pas été produit: on tourne en rond, et le candidat-acquéreur risque de se désister.